Le quatrième dimanche de Carême, dit dimanche de Laetare, revêt le caractère particulier d’une pause au milieu du Carême. Le nom provient du mot latin laetare. Il traduit l’impératif présent singulier laetari : « pour se réjouir », mot qui ouvre l’introït du propre de la messe de ce dimanche de Carême.
Voici ce que dit l’introït Laetare : « Réjouis-toi, Jérusalem ! (שִׂמְחוּ אֶת־יְרוּשָׁלַםִ, Sim’hou Ète-Yéroushalami en hébreu) et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez : soyez dans le bonheur réjouissez-vous avec allégresse, vous qui avez été dans la tristesse : vous pouvez bondir de joie et vous rassasier du lait de consolation qui est pour vous ».
Le lætare est une fête traditionnelle célébrée principalement à Stavelot, pendant 3 jours (samedi, dimanche et lundi). C’est une tradition multiséculaires remontant à 1502. On peut y voir, entre autres sociétés folkloriques, la figure traditionnelle des Blancs-Moussis vêtus de la cape et du capuchon blancs, affublés du long nez rouge et entourant leurs géants, leurs échelles et leurs chars souffleurs de confettis.
Votre curé, Joseph SCHMETZ